À quinze années d’intervalle, la Révolution française et la déclaration d’indépendance des États-Unis s’inspirent des mêmes idéaux : la liberté et les Lumières.
Un siècle plus tard, le français Auguste Bartholdi les célèbre en concevant la Statue de la Liberté : 96 mètres de hauteur socle compris, 225 tonnes de métal, une prouesse architecturale, des technologies encore jamais mises en œuvre.
En 1884, elle est érigée en plein Paris avant d’être démontée et transportée vers la baie de New York. Durant les quelques mois de son exposition dans la capitale, la Statue de la Liberté est une véritable attraction. Tous les Parisiens veulent la voir. Le 29 novembre, Victor Hugo, célébrité de son temps, vient visiter les ateliers où elle se dresse. Il est accompagné par Jeanne, sa petite fille adorée. Elle est vive, curieuse, libre de ses mouvements comme de sa parole. Bartholdi les guide. Hugo et Jeanne ont le privilège de rentrer à l’intérieur de la structure…
Cette rencontre entre le verbe et la matière fut chroniquée avec quelques détails savoureux dans le journal Le Temps.
En révélant cet épisode oublié de l’Histoire, l’expérience Lady Liberty plonge aux origines de l’œuvre et nous interroge : les symboles qu’elle porte n’auraient-ils pas été oubliés ? Les reflets brillants et dorés de ses origines, dus au cuivre qui la composent, ne seraient-ils pas ternis ?
Partenaires & Soutiens
Lady Liberty est une visite virtuelle de la Statue de la Liberté produite par Virtual Journey en co-développement avec Seppia. Le scénario original est écrit par Eric Morfaux. Virtual Journey fait appel à ses partenaires Hue Dada ! Productions, Origin 3D et Holo3 pour la réalisation artistique et technique.
Le projet bénéficie d’un soutien financier de la Région Grand-Est (AMI Culture et Création Numérique), de la Ville de Paris (Fonds Nouveaux Médias) et du Centre National de la Cinématographie (Fonds Expériences Numériques, aides à l’écriture et au développement).